D’amont en aval coule la musique que l’on entendra ici.
Roulant son chant au rythme des déclivités de la montagne douce, elle se cogne aux grandes roches volcaniques, s’enrichit des terres et des humus, et fait voyager quelques fleurs arrachées des berges printanières.
Cette musique qui se souvient (les traditions orales du massif central furent longuement fréquentées) goûte également aux délices de l’écriture et enfin, dans l’instant et la joie de la cascade, s’improvise.
« En montagne, la gorge se libère » (Franz Kafka)
D’aval en amont ou d’amont en aval, l’oreille surprendra quelques fugitives correspondances musicales laissant se dévoiler ce que l’on pourrait appeler : « l’intime machinerie » du trio La Soustraction des Fleurs.
CD1 « Amont » :
01. Aléas de notice
02. Dans 4 temps à table
03. En forme de gallinacé
04. OA
05. AE
06. Les pleureurs 1
07. Happy 14 temps
08. 2 guitares
09. Electrochoc
10. Obstiné mais clair
11. Obstiné mais indécis
12. Obstiné mais matinal
13. Obstiné mais sans excès
14. Les pleureurs 2
15. Chose d’importance
16. Tango 2TX
17. Last dance, last chance
CD2 « Aval » :
01. La mazurka du bout du quai
02. Où sommes-nous ?
03. Echo de ressort
04. Air de moyenne montagne en automne
05. Total rebonds
06. Post Milton
07. Nez bouché (une seule narine)
08. Rêve de mouche
09. Le chasseur et le rossignol
10. La racleuse
11. Norsechretto
12. Tréméoc
13. Destins parallèles
14. Pour un roi pacifique
15. Scordature trou d’air
16. Colindada
Frédéric Aurier : violon, alto, voix
Sylvain Lemêtre : zarb, percussions, voix